La sittelle torchepot
Equipée de boulettes de terre ou d'argile imprégnées de salive, la femelle sittelle maçonne soigneusement une entrée au nid choisi (le couple utilise généralement un nid abandonné par un pic), de cette aptitude de maçon lui vient le qualificatif de torche-pot (torchis).
Le chantier de réhabilitation débute en mars, les sittelles livrent des "combats" acharnés pour délimiter leur territoire. Leur domaine se résume souvent à quelques hectares dans une forêt, un parc de vieux feuillus, ils affectionnent les vieux chênes. Le couple est uni pour la vie. Il reste en principe fidèle à son territoire et à son nid.
Avril et mai sont les mois de ponte en régle générale : 6 à 8 oeufs. Le mâle se charge d'approvisionner la femelle qui couve seule, l'incubation dure une quinzaine de jours comme la majorité des passereaux. Par contre le nourrissage au nid est d'environ trois semaines ce qui est long pour cette espèce.
J'aime bien observer la sittelle elle a une façon bien à elle de se déplacer la tête en bas en gardant une patte plus haut que l'autre, elle possède des pattes munies de puissantes griffes. Je l'appelle le "bandit masqué" à cause de sa tête soulignée d'un trait qui va du bec en passant par l'oeil et se termine à la base du cou, il me plaît beaucoup cet oiseau insectivore, granivore, fidèle à la mangeoire quand il ne trouve pas sa pitance les jours de grands froids. J'ai remarqué que les jeunes de l'année dernière venait aussi s'approvisionner chez moi, sympa de nourrir plusieurs générations et de bénéficier de leurs visites, de leurs chants, de leurs manèges!
Belle et douce journée, à bientôt...peut-être